Jusqu’à présent le système bordelais des grands vins reposait sur un schéma classique.Le grand cru classé se concentrait sur la production, le négoce se chargeait de distribuer et le marché des primeurs organisait la relation entre les deux. Mais des velléités sont apparues récemment avec le château Latour qui a décidé de ne plus vendre en primeur à partir de 2012. La jeune génération est arrivée ( Lafite Rothschild, Angelus...), de nouveaux propriétaires aussi, et tous ont aspiré et aspirent à reprendre l’initiative marketing en jouant sur la maitrise de leurs marques.Ils sont conscients que la force de la marque est liée à la maitrise de la filière et des points relais de la vente jusqu’au client final. Bien connaître les clients est capital. Or, à ce jour, la plus part des grands crus délèguent tous ces éléments à leurs négociants et c’est une des caractéristiques de la filière bordelaise. Mais le vent tourne et le contexte devient de plus en plus favorable aux gra...
Économie et culture du vin ���������� Christophe.choisy33@orange.fr