Le vignoble ferait-il peur ?
Dans le cadre du projet d’un nouveau collège à Parempuyre au sud du Médoc, un collectif de parents d’élèves se mobilise pour éviter la construction de ce collège qui serait à quelques dizaines de mètres d’un vignoble (château Clément Pichon). Après plusieurs émissions de télévision (Cash investigation et Cash impact) qui ont mises en avant l’impact des pesticides sur des écoliers étudiant à proximité des vignes, il y’a désormais une prise de conscience générale et forte par rapport à l’effet de l’utilisation de ces pesticides sur l’environnement. La viticulture est un gros utilisateur de pesticides et elle est désormais montrée du doigt par les citoyens. Une phobie serait-elle en train de naître ? Il faut, bien entendu, garder raison mais les acteurs viticoles devront désormais en prendre acte et revoir leurs pratiques. Cette prise de conscience des pesticides n’est pas un phénomène mineur mais s’installe petit à petit dans l’esprit de la population. Les études scientifiques d’impact montrent la dangerosité des pesticides et le monde viticole ne peut rester sourd à celles-ci. Le Conseil Interprofessionnel des vins de Bordeaux est en train d’en prendre la pleine mesure et des recommandations fortes auprès des producteurs sont faites mais il faut aller vite. De ces fabuleux paysages viticoles que nous possédons dans notre région et qui nous enchantent, on ne peut laisser distiller l’idée que le vignoble et le vin , par conséquent, sont nuisibles aux humains. Une approche écologique des acteurs viticoles est désormais indispensable afin que le vin reste et demeure un produit culturel source de plaisir mais sain.
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